11 mars 2013
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Départ de Paris - Roissy-Charles de Gaulle :
Destination finale : PARIS.
Avant de vous communiquer nos nouvelles coordonnées, il nous a d'abord fallu surmonter quelques difficultés de déménagement et d'emménagement : plus de cinq cents cartons !
Le voyage a été long, mais nous avons été heureux de retrouver Paris
link http://parisavecmonchien.com
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25 février 2013
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Nous nous sommes quittés à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle.
Malgré l'interruption de nos balades due au gel, à le neige, et maintenant à la pluie, il nous tarde de reprendre contact.
Faire les cartons a été long, et il nous faut encore essuyer les plâtres.
Nous ne manquerons pas de vous communiquer prochainement les coordonnées de Pistol et de toute sa tribu
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21 janvier 2013
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Certains croquent le détail qui provoque un sourire, clin d'oeil pittoresque qu'on emportera dans sa valise

D'autres marquent un arrêt, saisis d'ébahissement devant la revue finale, des monuments de Paris entourés d'un halo de lumières surnaturelles :
Immergés dans un liquide cryogénique ils s'endorment, peut-être dans l'attente de nouvelles retrouvailles

Seul, un panneau de verre, fixe pour un temps limité, d'incertaines limites entre l'onirique et le vécu, et amorce en douceur la progression d'un au revoir

Derrrière la baie vitrée du termnal 2 de l'Aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, une gare, fraiche émoulue, dont les courbes rappellent la trajectoire de corps célestes, assure sur la terre ferme des liaisons multiples : proches, grâce aux Trains Express Régionaux, ou lointaines, à bord des Trains Grande Vitesse
Dans notre capsule spatiale, ous ne sommes nul part, ici et ailleurs.
Départ : Paris
Destination : Paris !
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dans
Nos voyages en France
16 janvier 2013
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Comme ses consoeurs nées lors des Grandes Heures du Chemin de Fer, la Gare du Nord qui assure le transit entre "la Ville lumière" et l'aéroport de Roissy a bénéficié récemment, d'une cure de rajeunissement : halls agrandis, aérés et généreusement éclairés par la toute nouvelle façade en verrière de la gare , galeries marchandes lumineuses, rampes d'accès en pente douce permettant l'accès sans effort d'un niveau à un autre, couloirs de correspondance autrefois tristes et interminables, aujourd'hui, élargis et animés d'une farandole colorée à laquelle nous sommes intégrés jusqu'au bout.



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11 janvier 2013
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Je m'empresse de transmettre un message de Bea
link
(Celui-ci ne manque de rien, rassurez-vous !)
Les boxs des refuges animaliers sont situés en extérieur, ainsi, dès que les températures descendent, les animaux sont très exposés au froid. Les associations ont alors besoin de couvertures pour les réchauffer.
Sos couvertures a pour but d'aider à financer ces couvertures, en effet, à chaque fois qu'un clic est enregistré sur le bouton (situé à gauche), nos sponsors financent 2 centimètres carrés de couverture. Merci à tous pour votre aide.
Un nouveau site pour aider les animaux : Sos couvertures a pour but d'aider à financer des couverturespour les animaux dans les box des refuges,
en effet, à chaque fois qu'un clic est enregistré en cliquant sur le bouton "clic", les sponsors financent 2 centimètres carrés de couverture. On peut faire 1 clic chaque 8 heures
C'est gratuit, facile et très rapide...
N'oubliez pas de faire circuler.
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3 janvier 2013
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... en s'éparpillant dans une "ville qui ne dort jamais"
Une bergère veille d'un regard circulaire sur son troupeau,
Telle une lampe de chevet, son faisceau lumineux balaie la tiédeur de nos chambres d'un mouvement prédictible, dont la régularité hypnotique finit par favoriser le sommeil.
Montagnes de friandises multicolores, douces mélodies : les rêves nous ramènent à la tendresse de l'enfance
"Joy to the world ?" Grippe et gastro over the world- plutôt, cette année !
Mais tout ici est prêt pour accueillir les convives qui ont résisté aux envahisseurs Bactériens.
Sur le boulevard Saint-Germain, "Les Deux Magots", d'abord fréquenté, dès les années 1850, par Verlaine, Rimbaud mais aussi plus tard par Hémingway.
Et à l'angle du boulevard et de la place Saint Germain, "Le Café de Flore" d'abord investi par Apollinaire, plus tard par l'intelligentzia littéraire et artistique de l'époque.
"Il n'est pas facile de dire adieu à ceux qu'on aime ; pour y parvenir, il faut parfois toute une vie - ou deux"
(Le film franco-canadien "Café de Flore", réalisé par Jean Marc Vallée est sorti en janvier 2012)
jusqu'
La Brasserie Lipp située sur le trottoir d'en face est elle aussi une institution.
Les colonnes Morris résistent à la venue de panneaux lumineux et annoncent toujours les spectacles avec un charme et une grâce qu'on ne voudrait voir disparaître. Le maire de Paris a osé un temps, envisager leur destruction, mais s'est heurté à de violentes protestations. Les colonnes ont encore une longue vie devant elles....
Le spectacle est terminé, le rideau est tombé sur un cycle de vie qui décrit inlassablement une boucle dont le tracé peut insensiblement varier.
Le compte à rebours se remet en marche, les lueurs de rêve vacillent derrière chaque fenêtre.
L'aube d'une année nouvelle se pose doucement sur la ville, chargée de ses interrogations et ses incertitudes, mais aussi de ses espoirs.
Sous la pyramide inversée du Louvre, peut-on espérer retrouver ses chakras purifiés et rechargés d'énergies nouvelles ?
Bon an, mal an, Paris reprend sa physionomie habituelle.
La bergère de la ville et des nuages s'est retranchée dans ses hauteurs cotonneuses.
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27 décembre 2012
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"Les grandes âmes ont de la volonté, les faibles n'ont que des souhaits (proverbe chinois)
Quelles que soient les circonstances, trouvons en chaque jour d'une année, au moins une raison de s'émerveiller et de se réjouir de quelque chose
(Pistol)
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dans
Pistol et sa tribu
23 décembre 2012
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Les humeurs du temps étaient toujours en dents-de-scie en ce mois de mars 2012
Guettant une éclaircie, nous avions retrouvé le parc Georges Brassens surgi des anciennes coures pavées des abattoirs du hameau de Vaugirard, annexé à la capitale en 1860
Nous avons franchi de nouveau le portail qui nous avait menés du dedans au dehors et l' avons emprunté en sens inverse, quelques jours plus tard. L'horreur et le sang, les cris et les pleurs se concentraient dans les bâtiments de brique et de meulière représentés par un archétype du genre à notre gauche
Immédiatement placée à notre droite, comme pour donner intentionnellement le change, une pyramide colorée comme un jeu d'enfants... Il s'agit bien du théâtre Silvia Monfort (devenu depuis peu "Théâtre Monfort". Silvia Monfort appréciait les spectacles de cirque, la structure actuelle rappelle le chapiteau original.
Les attentes des adultes sont comblées, celles des enfants le sont aussi
et les chiens n'ont pas été oubliés : une longue allée de promenade leur a été réservée.
Des vignes en plein Paris !
Ernest Moreau, qui a déjà participé au réaménagement des marchés à bestiaux des abattoirs de la Villette a construit les Abattoirs de Vaugirard à l'emplacement d'un ancien vignoble, "Le clos des Morillons"
Revive aujourd'hui une vigne de pinot noir, souvenir du passé de ce lieu. Elles produisent un cru sous l'appellation "Clos des Morillons", vendu par demi-litre aux enchères dont les bénéfices sont versées, comme sur la Butte Montmartre, à des oeuvres sociales.
Et les ruchers ... bichonnés par des apiculteurs bénévoles. Les abeilles butinent dans les arbres des avenues et boulevards du quartier (acacias, erables,marronniers), et produisent un miel de bonne qualité.
Les ruchers sont ouverts au public pour célébrer "La Fête du Miel" durant l'un des premiers week-end d'octobre.
Notons incidemment que les abeilles ont été soigneusement sélectionnées pour leur douceur.


Suivons les sentiers et les allées vallonnées (de main d'homme), prenons le temps de faire halte au "jardin des senteurs" peuplé d'espèces aromatiques diverses et variées...
Piste de bi-cross, golf practice, varappe, jeux, spectacles, détente, silence : les dispositions les plus diverses, les fantaisies les plus fluctuantes sont comblées, sans que l'endroit ne prenne l'allure de "base de loisirs"
A l'angle des rues Brançion et des Morillons se dresse l'un des portails monumentaux qui signalaient l'entrée du marché aux chevaux et des abattoirs, pour que mémoire subsiste
Rue Brancion une longue lignée de bars-restaurants fait face au marché du livre ancien et d'occasion.
En l'An de Grâce 2012, la nourriture culturelle succède aux nourritures terrestres.
1 décembre 2012
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Retour en arrière par le portail de ferronnerie laissé librement ouvert sur une nature florissante, et traversée du parc dédié dans les années 1980 au chanteur et poète Georges Brassens
Entre 1904 et 1907, le Marché aux chevaux depuis longtemps établi Boulevard Saint Marcel dans le XIII arrondissement de Paris , en raison de la proximité des abattoirs de Villejuif, est délocalisé rue Brancion.
Saint-Marcel
Boucherie pour boucherie, sans vouloir le moins du monde verser dans le scabreux, la mémoire des travailleurs de l'industrie chevaline, tombés en héros lors d'une "der des der" particulièrement meurtrière, restera honorée
Les noms resteront gravés dans la pierre de ces monuments discrets, situés en bordure d'anciens bâtiments de meulière, autrefois dédiés à l'abattage, aujourd'hui affectés à l'administration du théâtre Sylvia Montfort.
Transportés par le Chemin de Fer de Ceinture, vaches chevaux, mulets et ânes atteignaient ici leur dernière destination. Le dernier boeuf est abattu en 1974, et la plupart des bâtiments sont démantelés à la fin des années 1970. Le développement des transports frigorifiques, a rendu les lignes circulaires de trains de rocade obsolètes, de nouveaux centres d'abattage jugés plus productifs sont désormais édifiés en dehors de la capitale.
L'âne de bronze de François-Xavier Lalane arpente toujours les allées des anciens abattoirs dont il semble vouloir éradiquer les heures sombres en posant des sourires sur les visages des enfants.
28 novembre 2012
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Georges Brassens, figure discrète du quartier
habitait dans le voisinage immédiat des anciens abattoirs, au 42, Villa Santos Dumont. A la suite de la fermeture de la structure, en 1985, on décida de lui dédier les beautés naturelles du nouveau site, tandis que le sculpteur "pied noir" André Greck 1912-1993) érigea un buste à son effigie.
Rue Brancion : petits bistrots de jadis, restaurants des copains témoignent peut-être pour quelque temps encore d'une époque désormais révolue
Entre deux mondes désormais séparés par une fascinante structure métallique, autrefois halle du marché aux chevaux, semble être aujourd'hui affectée à d'autres fonctions
Elle s'est transformée en un lieu de rassemblement des passionnés du livre.
Le voisinage renaît de ses cendres sans pour autant tout à fait renoncer à son passé, attesté par la présence du "Porteur de viande" édifié en1991 par le sculpteur Albert Bouquillon (1908-1997).
La rue Brancion jalonnée de cafés et de restaurants poursuit la tradition de rendez-vous bon enfant.
Le quartier de l'ancien hameau de Vaugirard, ancien vignoble, dont les terrains ont été ensuite affectés à des activités maraîchères, avant son annexion à Paris et l'implantation des abattoirs à bestiaux en 1898, puis en 1907 le déplacement du gigantesque marché aux chevaux du Boulevard Saint-Marcel, dans le XIII arrondissement et son installation dans la partie "Brancion" de la structure d'abattage, n'a jamais dételé.

Depuis 1985, la fermeture définitive des abattoirs de Vaugirard a ouvert de nouvelles perspectives pour cet ancien bourg dénué d'agréments , Une bouffée d'oxygène appréciable s'offre désormais aux riverains, comme aux promeneurs plus lointains.