En pointillé. Suivez la flèche : il y a l'avant Noël, un mélange d'espérance et de nostalgie, anticipation pour les plus jeunes d'entre nous, retrouvailles parfois.
Il y a la fête, suivie d'un temps de réflexion entre-deux réveillons : plénitude, gratitude, mélancolie ; émergent par intermittence les soucis abandonnés pour quelques jours aux mains de parenthèses . Sursaut de la saint-Sylvestre : champagne chapeaux et cotillons préludent la reprise de la vie réelle
Noël ? Encore ? Déjà ?
On ressent de la lassitude face à cet éternel recommencement. On met commodément cette fatigue sur le compte des frimas, Le temps et l'argent font parfois défaut ; vagues inquiétudes teintées de bon sentiment ... on se prend à être tenté de laisser l'année s'achever sans tambours ni trompettes.
Seulement voilà, on se laisse bon an mal an, amener à céder au mouvement général, ne serait-ce que pour marquer le cycle d'une année accomplie. Les lois naturelles semblent inébranlables. Les rites ont leur utilité.
Alors, tirons le rideau.
Aujourd'hui, toujours mus par des soucis écologiques, économiques, et éthiques, je rejette plus loin qu'à Rome les trop brillantes et scintillantes décos "made in China" au profit de figurines "made in chez nous".
Qu'il soit porteur de bonnes nouvelles.
Zelda, perfectionniste, s'assure que rien ne manque.
Pistol : "Et le suite ?"