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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 00:46




  Rue des Orteaux, rue de la Réunion, rue de Bagnolet, ces noms évoquent le nom mythique de Casque d'Or,  chanteuse de cabaret, modèle d'un peintre célèbre dans les années 1900.
Le film de Jacques Backer (1952) qui porte le nom de l'égérie du tout Paris de l'époque, coiffée d'un chignon en forme de cône (d'où son surnom),  dépeint les conditions de vie du "bas fond" des quartiers populaires et dénonce l'impossibilité des protagonistes d'échapper à leur destin tragique.



A l'angle de la rue de Bagnolet et de la rue des Pyrénes, la fiction rejoint la réalité. L a tragique histoire d'un règlement de compte entre chefs de bandes rivales qui se disputent l'amour d'une belle blonde.



Cette ancienne gare de "Petite Ceinture" a été à peine réaménagée pour héberger un café concert où pour des droits d'entrée raisonnables, on peut bénéficier d'une programmation en live  de styles musicaux éclectiques, un lieu métissé où les frontières sont abolies.



Malheureusement, la salle qui a fait l'objet, à plusieurs reprises d'avertissements préfectoraux en raison de nuisances, menace de fermer, pour de bon cette fois.




En face, une volée de marches encadrée de deux  bâtiments de style starkien :   l'hôtel bar restaurant "Maman Shelter" offre  à un public "branché"  l'opportunité de passer un moment dans un confort assuré et à prix étudiés. Les anticonformistes y trouvent le dépaysement (graffitis et slogans aux plafonds, sièges dépareillés) et la proximité immédiate de distractions et de dépaysement.




Et à deux pas ...


Une petite place de village, avec son église  et en face comme il se doit un café: voilà le coeur de Charonne en hiver...


A la belle saison, les arbres déploient leurs fastes : si l'ancienne mairie qui se situait au pied de l'église a été détruite pour raison de salubrité dans les années 1950, on se retrouve toujours à la terrasse des cafés en sirotant à l'ombre du clocher de Saint-Germain de Charonne



  A gauche de l'église, une porte discrète occultée par les feuillages donne accès à un petit cimetière de campagne


Le cimetière jouxte l'église Saint-Germain de Charonne. Il a échappé à la juridiction mise en place au début du XIX siècle interdisant désormais les inhumations à proximité des agglomérations urbaines. On y trouve des tombes de curés de la paroisse, et même dans l'allée qui longe le mur de l'église une sépulture marquée Thirioux datant précisément de 1767







Des seigneurs de Charonne  reposent à l'ombre de ces arbres.


Au fond du cimétière, se dresse l' ombre d'une certain Bègue dit Magloire


Du moins le prétendait-il. Des recherches effectuées plus tard par le Comité du Vieux Paris ne trouvèrent à la place du corps qu'ne bouteille vide et révèlèrent que l'homme n'était qu'un usurpateur. La plaisanterie lui fut pardonnée...


La compagne d'André Malraux  happée par un train en 1947 et ses deux fils tués dans un accident de Voiture en 1961sont ici unis pour toujours. Aussi André Malraux eut -il à coeur de faire procéder à la préservation des lieux


Le cimetière abrite également la tombe de l'écrivain Robert Brasillac, accusé d'activités de collaboration et fusillé en 1945


J'ai pris le temps aujourd'hui de visiter l'église où a eu lieu, il y a des années déjà le baptême de ma nièce et filleule
L'histoire de Saint Germain remonte au V siècle : on raconte que Saint Germain,  futur évêque d'Auxerre aurait rencontré sur ce lieu même  sainte Geneviève, alors âgée de sept ans qui devait devenir plus tard la patronne de Paris. C'est alors qu'un  oratoire fut édifié , puis une église au XII siècle.
 Au XV siècle les villageois contribuèrent à l'agrandissement de l'édifice qui ne comportait à l'origine qu'une nef et une tour extérieure. On construisit une deuxième nef à gauche, et une troisième à droite qui incorpora le clocher.



Au XVIII, à la suite d'un incendie, la nef centrale perdit deux travées et la porte nord donnant sur le cimetière  fut condamnée.


On ouvrit alors un portail à l'ouest qui donne directement accès sur le village.
Le clocher fut rehaussé ; il abrite depuis lors une cloche qui porte le nom de Germaine et...un cadran solaire.



Dans la nef de gauche, Saint Blaise


A droite, la vierge de Charonne.


Les fonds baptismaux sur lesquels j'ai porté ma filleule...
Les vitraux  datant des années 1950 ont remplacé les vitraux d'origine disparus au fil du temps.

.

J'emprunte doucement la porte qui ouvre sur une vue panoramique du village : regard plongeant dans la rue Saint-Blaise qui s'appelait autrefois rue saint Germain




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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 00:08




En faisant incursion rue de la Réunion, je ne soupçonnais pas trouver un espace "sauvage"
La rue de la Réunion se termine-t-elle devant cette porte couverte de mystère, plantée de deux colonnes et surmontée d'un fronton ; elle donne accès du cimetière du Père Lachaise ?



J'aperçois, comme par mégarde, immédiatement à sa droite, légèrement en retrait de la rue, un passage de verdure très dense qui pourrait être un square




Des passants ont pris place sur des bancs, des femmes sont accompagnées de poussettes, les voix restent feutrées. Est-ce vraiment un square ?



La nature semble complètement livrée à elle-même, l'herbe n'est fauchée qu'une ou deux fois l'an, les fleurs sauvages dont on ne connaît plus vraiment le nom se contentent de suivre spontanément leur cycle de fleurissement, le vent se charge de semer leurs graines n'importe où.



Une mare jonchée de nénuphars et peuplée de toutes sortes de micro-organismes attire une faune de grenouilles et de libellules



Un écriteau discret recommande de ne pas utiliser ce bois pour fabriquer des cabanes



Ces fleurs, poussaient déjà ici même quand Charonne, c'était encore la campagne. Et l'authenticité de ce petit arpent a été préservé pour le bonheur des promeneurs solitaires ou accompagnés



L'extrémité du square de la Réunion débouche sans tambours ni trompettes rue de Lesseps, une autre rue provinciale à Paris




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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 00:52

 Dans le prolongement du Boulevard de Ménilmontant, le Boulevard Philippe Auguste laisse deviner, par des indiscrétions commises à-travers les grillages, quelques percées de verdure campagnarde adossées aux  contreforts du cimetière du Père Lachaise qui appartient déjà à la commune de Charonne



Nous nous préparons à escalader la rue de Bagnolet  qui prolonge le chemin de Charonne (aujourd'hui rue de Charonne)  lequel prenant naissance à la Bastille menait au village



Annexé en 1860, tout comme Belleville et Ménilmontant, Charonne se différencie de ses industrieux voisins par sa vocation agricole. Les rues des Maraîchers", "des "Prairies", "des Orteaux" sont encore là pour en témoigner



Le charmant village où fruits et légumes poussaient en abondance, ou les pieds de vignes s'accrochaient aux coteaux abandonnant à la prospérité un patrimoine de bars à vins, a inspiré a jean-Jacques Rousseau "Les rêveries du promeneur solitaire"



La Cité Aubry  qui décrit une boucle et se termine tout simplement à quelques mètres de l'endroit où elle a commencé, parait  triste et elle aussi, très solitaire.

 

Les vibrantes couleurs des graffitis réveillent ce petit passage bordé d'ateliers qui semble peiner sous un ciel plombé


La présence d'une bicyclette bleue laisse deviner que la vie peut être  un fleuve tranquille




La porte qui n'ouvre pas sur l'atmosphère ouatée d'un foyer donne accès à une coure





Maraîchers, magasins de chinoiseries, artisans mais aussi quelques clins d'oeil bordent la rue







Les Space Invadeurs ont laissé des traces intangibles

 


Rue Ligner : Cet ancien passage promu au rang de rue porte le nom de l'ancien propriétaire des lieux. Jumelle par le tour qu'elle accomplit sur elle-même à la cité Aubry, sa voisine, elle offre en plein Paris l'étonnante tranquillité d'une petite bourgade

.


Juche à mi-course, un drapeau tricolore indique l'entrée du Collège Charles de Gaulle que je soupçonne un court instant de sortir d'un village en miniature. 

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 21:03


Il pleut sans discontinuer depuis un jour, une semaine, ou plus longtemps sans doute. Par moment, une rafale capricieuse se risque à pousser  les  mastondontes célestes hors de notre sphère sidérale. A force de se vautrer de toute leur longueur,  dans le ciel de Paris, de peser de tout leur poids sur nos épaules, ils considèrent leur séjour comme un état de droit et rien ne semble devoir les perturber. Que faudrait-il ? Un chariot de feu, une cinquantaine de coups de canons, des sireines vociférantes, des menaces, des tractations, des suppliques, des déclarations d'amour ?


Les ordres des émirs du coin sont restées vains...Ils sont abandonné la partie. Nous battons le pavé de la place Maurice Chevalier, à l'ombre de Notre-Dame de Ménilmontant


"ma chandelle est morte, je n'ai plus de feu"
Une  fenêtre éclairée nous communique la force d'espérer en des lendemains prometteurs
"ouvre moi ta porte, pour l'amour de Dieu"


Pluie et bétonnage égal : GRIS. Nous n'en voulons plus...


Au bout de la rue, on trouve toujours des fleurs : elles s'offrent  en cascades aux sens visuels et olfactifs. On s'y perd, et l'esprit de colore des teintes de l'arc en ciel


Les petits immeubles familiaux tiennent le coup à l'ombre du clocher. affichent la gaité.


Pour rentrer chez nous, il nous faut longer  la très modeste et très étroite rue Delaître qui pour le moment, en raison de travaux est interdite à la circulation : une  aubaine pour les piétons, et pour les poètes dans l'âme


On trouve de tout à "l'épicerie arabe" où tous les membres de la famille prennent le relai jusqu'à une heure  tardive de la soirée. Ce sont nos voisins, nos proches ...

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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 20:06

 

 

 

 

 

Ce matin, j'ai flairé un petit je ne sais quoi de spécial : d'abord notre route habituelle était inhabituellement encombrée.



J'avais presque touché une conquête incertaine, une belle rouquine avec du poil partout . J'ai fondu d'extase devant ses deux petits yeux qui brillaient... comme des vers luisants ! Une bipède à lunettes, sa suivante a bousculé ma Maîtresse à moi en caquetant qu'il fallait circuler, qu'elle n'allait pas rester ici jusqu'au soir, elle avait le bec de travers et j'ai du m'éloigner de la Belle à regret car ma Maîtresse à Moi jugeant prudent d'éviter l'affrontement, le devoir m'appelait.




Nous avons retrouvé les copains, deux labradors qui vivent avec leur zhumain sous une maison de toile. Ils racontent leurs aventures. Dieu, qu'ils voyagent ...mais en fin de compte, on finit toujours par se retrouver.
 



J'aurais une envie folle de changer d'air, moi aussi. Mais ma Maîtresse à moi s'est arrêtée net en haut des marches et a engagé conversation avec des hommes qui faisaient cercle autour de la bouche du Métro et nous tendaient des fleurs.
 



Des fleurs, elles ont poussé partout cette nuit, dans l'avenue de Ménilmontant !



 
Ces clochettes de printemps se cachent dans ces grandes cornettes de chlorophylle, timides et discrètes comme des Soeurs de la Charité

 

 

Vente de muguet

 
Puisque le soleil était tourné du bon côté, tout le monde était réuni. Assis en terrasse, on s'offre un petit baptème de printemps :Sourires, fleurs et Amour -Toujours

 

 
Les tréteaux du marché étaient dressés. Mais les fruits de saison se font attendre...
 

Nous avions oublié qu'aujourd'hui n'était qu'un vendredi, presque comme les autres

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 12:11

Nous poursuivons notre balade en direction de Gambetta, et rattrapons la longue rue des Pyrénées.  pour acheter chez Ganachaud une de ses baguettes de facture biologique. "La baguette de Gana" est longue en fabrication, selon un procédé "maison" : elle est  pré fermentée sur "poolish" (mélange d'eau, de farine et de levure de boulanger pendant une durée de six heures avant le pétrissage).





Un certain Bernard Ganachaud, rêve de devenir avocat ; mais nécessité oblige, il est destiné au métier de boulanger,. A l'âge de vingt-cinq ans, il achète sa première boulangerie à Tours, puis s'installe à Paris, rue des Pyrénées. C'était en 1980. Aujourd'hui, il semble que "La Flûte de Gana" ait créé de l'émulation chez les boulangers du quartier... Cette jolie boulangerie aussi belle que bonne suscita des vocations et  toucha notamment un jeune garçon de Ménilmontant, petit fils de réfugiés polonais, qui devint l'un des plus grands cuisiniers de France : Thierry Marx !



Nous suivons depuis un moment  la rue Orfila (nommée en hommage à  un médecin français d'origine espagnole) né deux ans avant la Révolution française. Passionné de chimie, il porte un intérêt particulier à la toxicologie et fonde le Musée d'anatomie Pathologique (musée Dupuytren). Il décède rue Saint-André des Arts à Paris.en 1853)



Un immeuble parmi d'autres, mais l'alliage de briques rouges et de céramique retient mon attention



Petite maison de ville, enclavée...

 

un bistrot  accueillant



une  habitation alsacienne et sa réplique ?



Les Gâtines doivent leur origines étymologiques à l'ancien français qui signifiaient terrains déserts et en friches

 

Cette  petite rue tranquille aujourd'hui toujours affublée de ce triste nom commence avenue Gambetta et finit avenue Gambetta
(quelques numéros plus haut)


calme et sans histoires, apparemment

Des belles enseignes, "mais  les chevaux sont nos amis et on ne devrait pas manger ses amis" !

.



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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 20:01
Nous avons pris notre bâton de pèlerin pour gravir les rues  de notre quartier accroché à Ménilmontant. Nous avions besoin de poser nos valises au cabinet de Madame X, vétérinaire du coin et de nous approvisionner en pesticides, croquettes, petites douceurs vitaminées et autres gâteries (à consommer avec modération).

En chemin, il y a encore peu de temps, il nous fallait longer en file indienne sur un  trottoir de la largeur d'une poutre une sorte de barricade sauvage qui masquait avec difficulté, un terrain qu'on n'hésiterait pas à qualifier de "vague". L'informe monticule enfoui sous un enchevêtrement végétal inextricable, était encombré de rebuts en tous genres et de représentants de toutes espèces, humaines et animales confondues, de  laissés pour compte.





  Un jour, la végétation  "emprisonnée" a été démêlée. Les barricades sont tombées. Petit à petit,  de l'herbe tendre a commencé à pousser et le coteau transformé en joli jardin, s'est fait beaucoup plus accueillant.


Une belle inconnue



Le temps est imprévisible ; le vent envoie un banc de nuages dans notre direction (deux promenades, deux averses aujourd'hui !)


D'une minute à l'autre ...
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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 13:04

 

 

 

Tous les matins, nous remontons l' avenue  Gambetta dont les  trottoirs spacieux sont plantés d'arbres à intervalles réguliers

 

 


 L'avenue naissante qui longe le cimetière du Père Lachaise sur quelques centaines de mètres se love sous les feuillages.

 

 

 




 

 volupté de s'enfouir dans un nature généreuse, par ici ou par là

 


Nos chemins se séparent ou se retrouvent, selon les circonstances de la vie
 


Un mur mitoyen  sépare deux mondes, celui du  vaste ciel  de  celui  de la terre  plus préhensile

 


« Le mur aux victimes des Révolutions » d’Augustin Vauthier (1909).



Cet ilot de verdure tout simple a été dédié en 1899, à la mémoire du célèbre explorateur Samuel de Champlain.
Né en Poitou-Charente, il explora  notamment les grands lacs d'Amérique du nord et fonda en 1608 la Ville de Québec.





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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 01:53

J'ai grand ouvert mes lucarnes sur un pan de ciel tout bleu et l'ai tirée par la manche. Penchée sur son écran, elle n'a pas bougé. Alors, je me suis planté à ses côtés, raide et tremblotant, les antennes rabattues à bâbord, les larmes aux yeux..

Elle a compris.

Devant l'urgence de la situation, elle à vidé sa tasse de café  et a suivi mes pas.

J'ai filé nez au sol dans l'étroite rue Delaître, bosselée, presque fermée, et nous avons débouché rue de Ménilmontant.

 

 °°°

 

Je me suis approprié cette rue à flanc de colline, qui compte un peu plus de mille-deux-cent mètres (et autant d'arrêts obligatoires pour moi). Elle commence en bas, dans le prolongement de cette rue Oberkampf (à laquelle j'ai déjà aludé), à partir de la station de métro Guimard qui lui est éponyme.

 

°°°

 

La bouche du métro occupe le beau milieu du terre plain sur le Boulevard, là où se disputent des parties de pétanque, où se tiennent quelques vendeurs à la sauvette. Elle signale à la fois la fin du boulevard de Belleville et le départ de son prolongement, Boulevard de Ménilmontant, bordé de petits restaurants conviviaux où  étrangers de passage et  habitués du "village" se retrouvent aux terrasses, dès les premiers beaux-jours.

C'est là que commence "l'escalade" : d'abord une succession ininterrompue de commerces  variés :  Taxiphones, mobilier, sandwiches turcs,  chinoiseries pléthoriques dont le trop plein se déverse  sur les trottoirs, un magasin Casino...dont le fronton a été pris d'assaut par des "Space Invaders"

 

 

°°°

 

 

°°°

  Cette passerelle biscornue qui enjambe des voies désaffectées de la "Petite Ceinture", mène rue des Cascades, sur le "village de Belleville"

 

°°°

 Sur le côté, débouche une petite rue qui sent la campagne...

Plus haut, dans la rue de Ménilmontant, on aborde des ateliers où sont exposés des objets d'artisanat africain, autant d'ouvertures sur le monde, autant de tentations.

 

 

 °°°

 

 

Elle peine à suivre mon rythme. Je m'élance droit devant, et pile devant elle sans  crier gare. Elle me reproche mon manque de savoir vivre. Elle a manqué faire un vol plané au-dessus de mes antennes, ce qui peut s'avérer dangereux.

 

°°°

Je m'arque-boute, prends appui sur mes postérieurs ; elle ramasse avec sollicitude. Nous reprenons l'escalade à petits pas mesurés.

 

 

 °°°

 Une petite cour ombragée aux murs multi-colorés et juste à côté, une drôle de boutique portant une enseigne : 'La Miroiterie".

 

 

Photo 092

Autrefois squatt, cet endroit étonnant a été transformé en centre culturel offrant, au fond de la cour, une salle de concert de musique alternative et, dans la boutique, deux salles d'exposition où se retrouvent des peintres et des sculpteurs du monde entier.

 

 °°°

Ce paisible petit parc planté d'arbres borde un hôtel particulier construit au XVIIIè siècle

 

°°°

 Le premier propriétaire, Nicolas Carré de Baudouin fit ajouter cette façade, inspirée de l'architecture italienne.

Cette "folie" du XVIIIè accueillait les bourgeois enrichis de l'époque qui aimaient se reposer à Ménilmontant et s'y divertir ;  la rue bénéficiant d'une vue imprenable sur Paris, constituait à l'époque un lieu de promenade très apprécié.

 

Puis le maison fut revendue à la famille Goncourt. .

 

 

°°°

 

 En 1830, les Soeurs de Saint-Vincent de Paul qui y fondèrent un asile pour orphelins ; elles gérèrent un foyer de jeunes travailleurs jusqu'au début des années 1970.

La Ville de Paris racheta les lieux. Depuis le début des années 2000, cettte résidence a été transformée en centre culturel.

 

°°°

  Nous ferions bien "une pause" en face. Nous allons atteindre la rue des Pyrénées...

La rue de Ménilmontant grimpe encore au delà, pour atteindre la station de métro Saint-Fargeau.

 

 °°°

On nous a raconté que notre rue tirait son nom du mot "mesnil" signifiant domaine agricole.

Il nous a été confirmé que notre quartier avait été bâti sur l'emplacement d'un chateau ayant appartenu, jusqu'au XIXè siècle à une certaine famille Le Peletier.


Un certain Marquis Louis-Michel Lepéletier, comte de Saint-Fargeau s'érigea en ardant défenseur de la cause monarchique en 1789, puis vira de bord, vota la mort du roi, renia ses origines  et se proclama ardant défenseur de la cause du peuple. Il mourut d' un coup de couteau porté par Philippe de Paris, ancien garde du corps de Louis XVI.

 

 

°°° 

Nous amorçons un retour à la maison, à pas retenus. Par temps très clair, Nous avons vue plongeante sur Paris, avec au premier plan, ce jeu de mécano qu'on appelle "Beaubourg"

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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 12:49

 

Si le printemps était proche,

Si les élans de mon coeur allaient être comblés,

S'il y aurait toujours un chien perdu quelque part ....

La caravane d'Alliz


Je suis allé trouver Alliz, qui a installé sa caravane en face du cimetière du Père-Lachaise.

Sa carte de visite laisse songeur. Je marque un temps d'hésitation : sait-on jamais !



"Allize, messager des tarots, mage des Forains de France

Allize est issu d'une lignée de cartomanciennes originaires de la tradition des gens du voyage. C'est l'arrière petit-fils de Madame Jeanne, célèbre diseuses de Bonne Aventure des fêtes foraines de France au début du XXè siècle.



Rassuré et empli d'une confiance renouvelé, j'ai poursuivi "ma route"
habituelle, celle qui longe le mur du cimetière
Rassurée et empli de confiance dans l'avenir, j'ai poursuivi mon petit tour avec une confiance renouvelée.

Boulevard Philippe Auguste


Photo 818

Sont-elles représentatives des profondeurs de l'âme, ces fresques murales ? Annonciatrices d'une traversée à destination du Paradis ou d' l'Enfer ?

Photo 899

Nous nous devons d'entretenir notre  optimisme .


Angle rue de Charonne

A l'angle du Boulevard de Charonne et de la rue du même nom, les parapluies se sont ouverts comme des fleurs.

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Présentation

  • : Balades avec mon chien
  • : Mes promenades avec Pistol, bouledogue français ; sa vie, ses amis chats, chiens, vaches et chevaux. Balades insolites dans Paris et ses environs. Nos voyages, nos lectures, nos loisirs.
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Nous autres français sommes bien égoïstes. Lorsqu un pays dispose d un blog comme Balades avec mon chien, il devrait le traduire en anglais, italien, espagnol, japonnais, chinois etc... que le reste du monde en profite. D ailleurs, Armide mérite un auditoire bien plus large que 60 millions d internautes (plus quelques belges, suisses, quebecois). En tous cas, j adore Balades avec mon chien et je suis loin d être seule !

       

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