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24 mai 2009 7 24 /05 /mai /2009 13:51

Ils répondaient avec ferveur aux doux noms de Toby-chien, Pati-Pati, Gamelle et Souci...


L'écrivain Colette était inséparable de son comagnon fétiche.
Pistol lève vers Toby un regard de connivence




"Charmant ange noir, crapaud carré, front de penseur, gueule d'assassin sentimental, mon chéri, mon trésor. A cinq ans, il conserve son âme enfantine où tout est pur, même le mensonge. Son coeur de bull cardiaque est toujours prêt d'éclater, mais il n'éclate pas. Il soupire mystérieusement comme son frère le crapaud, cet autre camard bringé aux beaux yeux"
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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 01:58





Je suis le descendant d'une lignée de courageux chasseurs de rats. Notre fief ; La Vilette, Belleville, Ménilmontant.
On m'adore ou on me déteste (mais cela ne relève pas de mes responsabilités). J'ai du plomb dans la caboche, mais un coeur plus gros que mon estomac . Ecoutez mon regard d'enfant espiègle.

Il se fait tard. Je salue la compagnie


Pistol

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 00:00

  J'ai répondu à ce sondage  mené   par ''L'Internaute"

...Et LE GAGNANT EST  Le golden retriever !

Arrive en seconde place :
le Bouledogue !


"Pourquoi cette préférence" ?


Parmi les raison communément évoquées, j'ai relevé :

° Un bulldog ronfle quand vous regardez
   la télé,
° Il  pète devant les invités...
° Un bulldog perd ses poils...
° Un bulldog aime la boue...
° Un bulldog est un chien canapé parce qu'il mange les canapés...   (mêm pas vrai !)
° Un bulldog est plus têtu que votre belle-mère,
° (Et des fois ça vous fait pas du tout rigoler) :
   Un bulldog, c'est Boulet Power ! (Menteurs ...!!!)


J'ai livré, quant à moi,  mes impressions :


 
"Pistol, mon bouledogue français"  Armide - Paris

Pistol, mon bouledogue français - Il aime les matches de foot, à la télévision - Quelle est votre race de chien idéale ?

Il aime les matches de foot, à la télévision. Photo déposée par Armide H


Quelle est cette race de chien et pourquoi cette préférence ?

Un jour par hasard, alors que le bouledogue n'était pas encore à la mode, j'ai craqué sur une tête plate dont le museau semblait s'être pris une porte, et suis tombée amoureuse de ce drôle de cornichon à roulettes montés sur pieds Louis xv, coiffé d'une paire d'oreilles de chauve-souris. Il planta ses yeux en billes de loto bien dans les miens, plissa son front avec circonspection, puis sauta sur mes genoux. J'étais adoptée. Il émit alors quelques grognements de satisfaction et m'abbonda de léchouilles empressées.
Je devins définitivement une adepte inconditionnelle du Bouledogue ...sous toutes ses formes.


Quels sont les qualités et les petits défauts qui vous font craquer ?

D'un attachement infini à ses maîtres (un peu exclusif parfois), notre bouledogue montre de réelles dispositions d'adaptation à la vie en appartement. Il adore les voyages... Malgré ses airs de grosses brute, il a un coeur tendre et ne supporte pas d'être rudoyé: il se braque et boude ! Sa place n'est pas au chenil, mais à nos pieds. Il est costaud mais craint la chaleur et sa morphologie naturelle (tête grosse en proportion avec son corps) le prédispose aux hernies discales. (il vaut mieux s'abstenir de sauts sur le canapé, de monter et descendre des escaliers)
Notre compagnon de longue date est bon gardien et n'aboie qu'à bon escient (il a su donner l'alerte le jour où le feu s'est déclaré chez les voisins).


 


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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 21:39

...
Comme sa propre fille,
Le brave homme l'aimait,
Et, l'histoire assure,
À son tailleur un jour
Lui fit prendre mesure
Pour un habit de cour.




L'insecte, plein de joie
Dès qu'il se vit paré
D'or, de velours, de soie,
Et de crois décoré.
Fit venir de province
Ses frères et ses sœurs
Qui, par ordre du prince,
Devinrent grands seigneurs.

Mais ce qui fut bien pire,
C'est que les gens de cour,
Sans en oser rien dire,
Se grattaient tout le jour.
Cruelle politique!
Ah! plaignons leur destin,
Et, dès qu'une nous pique,
Ecrasons-la soudain!

(La "Damnation de Faust" - Hector Berlioz)

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 19:34
Tiff  vient de nous livrer ce tableau que nous venons d'accrocher à la place d'honneur qui lui revient dans la demeure de Pistol et de ses suivants. Pistol, Zelda, les Maîtres, et toute la compagnie exhultent. Tout le monde est heureux, super content !




Vous êtes invités aux cimaises d'une exposition d'esquisses, aquarelles  et portraits en tous genres qui se tiendront ce jour et tous les suivants dans la Galerie de l'artiste, sis quelque part sur la toile :


link
http://tiffit.over-blog.com

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 19:14


En descendant la rue de Tlemcen, on retrouve des vestiges des temps où le quartier,  une bourgade d'artisans et de commerçants, était encore "la campagne" où les gens aisés se plaisaient à contempler Paris, sur les hauteurs des villages de Belleville et de Ménilmontant.



Aujourd'hui, le quartier garde son caractère populaire, malgré l'arrivée de "bobos" .


Par beau temps, les touristes affluent autour du cimetière du Père-Lachaise. Ils apportent un vent d'ailleurs et s'arrêtent souvent sur notre passage pour admirer Pistol,  un gentil bouledogue si couleur locale...


Les Taxiphones bourgeonnent, cordon ombilical avec le Magreb et le Moyen Orient



Les "premiers secours" se trouvent sous la main. Anthony, le Docteur Informatique est  astreinte


Le boulevard de Ménilmontant s'articule en cette petite place ombragée, qui brasse toutes les populations du quartier. En arrière plan, on ne manque pas de remarquer la célèbre "banane" , une trouvaille du Corbusier






Cette boutique "Beurre-Oeufs-Fromage" est tenue par une patronne amie des chiens. "Ménilmontoise" de souche (elle est née à l'hôpital Tenon, m'a-t-elle précisé avec fierté), elle a largement dépassé l'âge de la retraite


Nous avons contourné la  place par la droite. Les larges trottoirs ombragés de l'avenue Gambetta (qui plus en altitude forme une coudée entourant le cimetière du Père Lachaise) se prêtent à la promenade...Les rencontres sont aisées.


Une variété enivrante  d'odeurs et de couleurs...



Que dirais-tu d'un  week-end  à la campagne, Zoe ?


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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 15:52

"Pistol ... Toi ici !" 


Hum ! ... Encore Elle !... J'entends pas !


Moi ici : et pourquoi pas !!!


Je suis allé chercher du renfort, d'abord !



Moi ici, OUI !
 et pourquoi pas...
Nous sommes solidaires, en révolte, en préavis de grève générale
 

 

Grève de gamelle illimitée? Grève de léchouilles ? Grève surprise de promenades ...

Je tiens bon, je resiste !
Considérant qu'Elle se trouve hors de ma vue,
Elle ne pourra jamais m'atteindre

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 12:17
"Pour ces fêtes un peu spéciales, dont je partage l'esprit, la Maîtresse est allé chercher le soleil : rond, bien jaune, pas trop chaud, juste à douce température, comme je l'aime.

Les filles fleurissent partout. Les échangent s'établissent comme par magie. Les sourires éclosent pour un oui, pour un non.

Je flaire une atmosphère de grande détente dans tous les recoins, et quelques impérieuses odeurs de "bouffe". Les terrasses de restaurants sont saturées. Les touristes affluent. Des Américains en grappes s'exclament sur ma beauté et mon caractère charmant. (je suis le dernier des romantiques). Ils m'entourent, me croquent avec leurs clic-clac photos.

Je passerai à la postérité !

"Joyeuses Fêtes"












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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 16:25



Les frémissement du printemps on éveillé un besoin irrépressible d'espace et d'air pur.
Nous avons pris le premier train.



"Voyageurs sans bagage", nous nous sommes rapidement déchargés des essentiels inutiles de la civilisation pour reprendre contact avec nos quatre éléments fondamentaux  : l'espace, le ciel, le vert et l'eau.



Nous débarquons, tels des Béotiens au milieu des bocages de Cambrésies, où la maîtresse retrouve ses premiers regards d'enfance.




Dans le village, il nous a suffi se suivre un petit chemin qui nous a menés,  au coeur d'une forêt domaniale. On peut y courir sans entrave, stopper pile pour repartir en sens inverse sans se marcher sur les pieds. On peut s'étonner de tout, sans passer pour un naïf.
On flaire l'humus chargée de senteurs, on écoute un bruissement, indicateur d'une présence discrète, on se gorge de chlorphyle.




La civilisation est pourtant toute proche, paisible et bienveillante.


20081015_212902

Il semble qu'il ne ne nous soit pas interdit de faire connaissance.


20081015_213129

Au premier abord, ces créatures se présentent sous un jour aimable.


20081015_213345

On ose se dire "BONJOUR" sans crainte de faire intrusion.


20081015_213658

"Confidence pour confidence",
sans arrière pensées ...

20081012_004949

Notre longue conversation a pris fin ; nous avons pris congé, et avons gagné la "maison de maîtres" juste à temps pour le repas. Comment résister à la traditionnelle " flamiche au maroille " ?


20081012_005657

La chambre était spacieuse, meublée de bons meubles de la région. Le grand lit garni de draps pur coton d'un blanc immaculé recouvert d'un édredon douillet  a abrité un sommeil qui nous a emmenés d'un trait jusqu'à une heure avancée de la matinée.

 

 

 

 

 

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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 16:05

 

 


Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
"Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
"Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.

 

 


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  • : Balades avec mon chien
  • : Mes promenades avec Pistol, bouledogue français ; sa vie, ses amis chats, chiens, vaches et chevaux. Balades insolites dans Paris et ses environs. Nos voyages, nos lectures, nos loisirs.
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Un éloge !

Nous autres français sommes bien égoïstes. Lorsqu un pays dispose d un blog comme Balades avec mon chien, il devrait le traduire en anglais, italien, espagnol, japonnais, chinois etc... que le reste du monde en profite. D ailleurs, Armide mérite un auditoire bien plus large que 60 millions d internautes (plus quelques belges, suisses, quebecois). En tous cas, j adore Balades avec mon chien et je suis loin d être seule !

       

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