Mes promenades avec Pistol, bouledogue français ; sa vie, ses amis chats, chiens, vaches et chevaux. Balades insolites dans Paris et ses environs. Nos voyages, nos lectures, nos loisirs.
habitait dans le voisinage immédiat des anciens abattoirs, au 42, Villa Santos Dumont. A la suite de la fermeture de la structure, en 1985, on décida de lui dédier les beautés naturelles du nouveau site, tandis que le sculpteur "pied noir" André Greck 1912-1993) érigea un buste à son effigie.
Rue Brancion : petits bistrots de jadis, restaurants des copains témoignent peut-être pour quelque temps encore d'une époque désormais révolue
Entre deux mondes désormais séparés par une fascinante structure métallique, autrefois halle du marché aux chevaux, semble être aujourd'hui affectée à d'autres fonctions
Elle s'est transformée en un lieu de rassemblement des passionnés du livre.
Le voisinage renaît de ses cendres sans pour autant tout à fait renoncer à son passé, attesté par la présence du "Porteur de viande" édifié en1991 par le sculpteur Albert Bouquillon (1908-1997).
La rue Brancion jalonnée de cafés et de restaurants poursuit la tradition de rendez-vous bon enfant.
Le quartier de l'ancien hameau de Vaugirard, ancien vignoble, dont les terrains ont été ensuite affectés à des activités maraîchères, avant son annexion à Paris et l'implantation des abattoirs à bestiaux en 1898, puis en 1907 le déplacement du gigantesque marché aux chevaux du Boulevard Saint-Marcel, dans le XIII arrondissement et son installation dans la partie "Brancion" de la structure d'abattage, n'a jamais dételé.
Depuis 1985, la fermeture définitive des abattoirs de Vaugirard a ouvert de nouvelles perspectives pour cet ancien bourg dénué d'agréments , Une bouffée d'oxygène appréciable s'offre désormais aux riverains, comme aux promeneurs plus lointains.
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De plus en plus tous ces lieux sont progressivement transformés en espaces culturels et c'est bien. En y réfléchissant un peu plus, il me semble que c'est la preuve de la fin du monde du travail.<br />
Nos mines de charbon deviennent des musées de la mine, les abattoirs en marché du livre, etc. Vivrons-nous éternellement de culture ? <br />